Vous qui portez de la fourrure, vous qui admirez sa somptueuse beauté, vous ignorez, bien sûr, quel somme de souffrances a été le tribut des infortunés animaux dont la fourrure-dépouille a servi à la confection de votre vêtement. Alors, ayez le courage d’apprendre comment sont obtenues les peaux des malheureuses créatures qu’on assassine pour satisfaire vos caprices.
Bébé phoques : écorchés à vifs devant leurs mères auxquelles on crève souvent les yeux parce qu’elles essaient de défendre leurs petits.
Caracul (bébé agneau) : comme le petit phoque, est écorché vif, donne l’astrakan.
La femelle brebis : est battue jusqu’à ce qu’elle avorte et est ensuite égorgée. La fourrure de ses petits est arrachés de son corps donne le breitschwanz.
L’ours, le loup, le renard et le coyote : sont empoisonnés à la strychnine.
L’hermine : est crochetée par la langue.
L’Ocelot, la panthère et le guépard : félins devenus rares et donc très chers; ces grands chats tâchetés ou rayés auxquels on fait la « peau » : on transperce leur corps, de l’anus aux poumons afin d’y introduire une tige de fer chauffé à blanc. Ainsi leur peau n’est pas abîmée, seule preuve de leur martyre : quelques poils roussis autour de l’anus.
Le chient et le chat : adorables animaux de compagnie, volés ou élevés pour leur fourrure, n’échappent pas aux souffrances : pendus à plusieurs reprises et battus sauvagement pour que leurs poils se redressent et obtiennent le brillant que donne la sueur de leur agonie.
Ce qui reste encore d’animaux sauvages :
1° – Ceux vivant en liberté sont soumis au piège à mâchoires d’acier dans lequel ils se débattent pendant d’interminables jours et nuits d’atroces souffrances où ils se rongent les pattes afin d’aller mourir dans un coin isolé ou soit dévoré par d’autres carnassiers.
2° – Les animaux à fourrure d’élevage : captifs dans de véritables camps de concentration où ils ne connaissent que souffrances.
- Comment ces crimes épouvantables pourraient-ils faire le bonheur de ceux qui en sont les complices, si ils n’en sont pas les auteurs ?
- Êtes-vous toujours amateurs de fourrure ? Alors vous manquez de coeur, d’imagination et surtout de civilisation.
On a démocratisé la fourrure et vous en êtes partisans ! La marque de la position sociale, de la richesse ne pourrait-elle pas se mettre à un autre service qu’à celui de la vanité ?
Désormais, vous pouvez porter des fourrures sans charger votre conscience de nombreux crimes. Les fourrures synthétiques remplacent avantageusement la vraie fourrure.
Les animaux n’ont jamais été créés pour être assassinés au profit de l’homme !
Vous tenez à votre peau, eux aussi !
« La peau, c’est la vie » !
Aussi, avec nous, adoptez notre slogan : « Non au meurtre pour la mode » !